La marée était haute à 2 h et basse à 9 h 21 à Saint-François-de-l’Île-d’Orléans aujourd’hui; alors on avait convenu se rendre sur le quai le plus tôt possible, comme on dormait au camping à côté. On était (seuls) sur le quai vers 4 h 45…

Seulement quelques minutes après notre premier lancer, j’ai eu une très forte touche sur ma canne…
Quand on attrape un esturgeon, on le sait tout de suite. Ça ne tire pas du tout comme une barbotte, une perche ou un bar rayé (les autres poissons qu’on attrape dans ce secteur). Il donne un ou deux gros coups de tête au départ, puis se calme. Mais quand on essaie de le remonter près de la surface, il tire terriblement fort vers le fond. Même les petits de vingt à trente pouces réussissent à plier nos grosses cannes de dix pieds en deux.
Comme il était encore très tôt le matin (environ 5 h), on était toujours seuls sur le quai, alors on a dû user de débrouillardise pour le sortir de l’eau et le décrocher. Mon père a fait le tour du quai avec la canne en le tirant et il est venu me rejoindre sur les roches où j’attendais avec le filet de l’autre côté. Durée du combat : un gros 15 à 20 minutes.
Encore trop petit de un ou deux centimètres pour le garder, mais quand même une belle prise!

J’ai aussi attrapé quelques barbottes et quelques perches durant l’avant-midi, puis nous sommes retournés en ville.


P.S. Donald dans le titre c’est Donald Lachance, un ami de mon père qui fait la pêche commerciale de l’esturgeon dans le secteur. S’il le rattrape dans ses filets l’été prochain, il sera peut-être assez gros pour qu’il le garde…