Archives de catégorie : Pêche

Des récits de voyages de pêche, des trucs en vrac…

Rivière des Hurons et Mont Wright

On a décidé à la dernière minute vendredi de se rendre au Camping Stoneham pour passer la nuit et aller pêcher le lendemain matin. Comme c’était tôt en saison, il restait plusieurs terrains encore disponibles.

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On attache les cannes sur le toit dans l’espace cargo, et maintenant je suis assez grand pour m’en occuper!

Ce qui est agréable de ce camping en plus de sa proximité de Québec, c’est surtout qu’il est traversé par une très belle rivière qui regorge de petites ombles de fontaine. Donc, pas de route à faire pour aller pêcher, ce qui fait qu’on peut être dans la rivière très tôt le matin.

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Il y a une belle fosse juste sous l’arbre sur lequel je me tiens.

La Rivière des Hurons débute au nord de Stoneham et serpente autour et à travers le village sur une trentaine de kilomètres. Elle se jette dans le Lac Saint-Charles dans le secteur des Marais du Nord. Elle fait donc partie du réseau hydrographique qui fournit l’eau potable pour la ville de Québec. Son eau est très claire, et des aménagements de roches ont été faits pour favoriser le passage des ombles.

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L’endroit où on a eu le plus de touches, sous l’arbre à mes pieds.

On aurait pu suivre la rivière sans doute sur plusieurs kilomètres, mais on a préféré rester près du camping à un endroit qui nous semblait prometteur. Il y avait beaucoup de petites ombles, mais on s’est entêté à attendre les plus grosses.

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Les truites qu’on a vues et pêchées étaient environ de cette grosseur.

Après avoir ramassé et embarqué l’équipement de pêche on s’est rendu quelques kilomètres plus au sud pour faire l’ascension du Mont Wright. C’est une petite montagne assez facile à gravir, mais le sentier du Vaillant représente quand même un bon défi.

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Le sentier du Vaillant est par endroits plutôt accidenté.

On doit se faufiler à travers les roches et les racines pour suivre le sentier, mais on arrive plus rapidement au sommet.

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Un peu partout dans la forêt, on retrouve ce genre de grosses roches.

Mont du Lac-des-Cygnes et Rivière Comporté

On a commencé le weekend par l’ascension du Mont du Lac-des-Cygnes. Après avoir fait forcer le moteur du Westfalia pour se rendre jusqu’à la base du mont, qui est quand même à une bonne altitude, c’était à notre tour de forcer un peu et de faire plaisir à Nadia qui préfère les montagnes à la pêche.

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C’est là-haut qu’on s’en va, où il n’y a pas beaucoup de végétation.

Avec le sentier «autoroute» qui a été aménagé au cours des dernières années, c’est rendu plutôt facile de monter jusqu’au sommet. Mais facile ou pas, la vue en vaut vraiment la peine.

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La vue est assez impressionnante une fois au sommet.
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C’est aussi impressionnant de regarder vers les autres montagnes autour que vers le fleuve.

Après la descente, que j’ai faite à la course, nous sommes partis nous installer au Camping Chutes Fraser pour la nuit. C’est un très grand terrain de camping avec une rivière qui le traverse. Et dans la Rivière Comporté il y a les magnifiques Chutes Fraser qui sont au milieu du terrain de camping. On a passé le reste de la journée à faire des activités au camping, dont beaucoup de vélo. Et la journée s’est évidemment terminée par un feu.

Très tôt le lendemain matin, nous sommes partis à pied avec notre équipement de pêche et avons commencé à descendre la rivière à partir du bas des chutes Fraser.

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Une belle rivière avec de belles fosses dans lesquelles il doit y avoir des truites durant la saison.
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On prend une pause sur une roche, c’est quand même fatiguant la marche en rivière avec de l’eau jusqu’aux genoux.
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Un autre des beaux endroits où pêcher le long de cette rivière.

On était en septembre, il était clairement trop tard dans la saison pour la pêche, mais on a croisé un autre pêcheur en avant-midi, qui nous a confirmé qu’on pouvait prendre des belles truites indigènes au début de l’été. Il faudra revenir…

L’Isle-aux-Grues de long en large

Ça faisait longtemps que Nadia voulait aller à l’Isle-aux-Grues, qu’elle connaissait à cause de la fromagerie du même nom. Comme l’horaire du traversier était propice pour aller y passer une soirée de weekend, on s’est dirigé vers le quai de Montmagny.

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Attente sur le quai de Montmagny, le temps que le traversier fasse un aller-retour.

Malheureusement, pour le départ qu’on voulait prendre, le bateau était déjà complet à notre arrivée, alors on a dû attendre le voyage suivant. Pendant le temps d’attente, je suis allé chercher mes grands-parents Couillard qui habitent tout près du quai. Comme ils ne savaient pas qu’on allait à l’île, ils ont été plutôt surpris de me voir arriver à Montmagny seul et en vélo!

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Le Westfalia sur le bateau à travers les autres véhicules et tracteurs.

On l’ignorait en embarquant sur le bateau, mais c’était le jour d’un concours de pêche à l’île! Malheureusement on allait arriver à quai trop tard pour participer, mais juste à temps pour se rendre à l’Auberge des Dunes et voir les prises gagnantes.

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Le fleuve est plutôt calme; les jours de grand vent il peut y avoir beaucoup plus de vagues.

En arrivant à l’île on s’est rendu à L’Auberge des Dunes où mon père a retrouvé son ami Florian Lebel, avec qui il a longtemps travaillé sur une autre île du même archipel. Il nous a montré un gros esturgeon (d’environ 4 pieds) pêché par son frère, de même que quelques grosses barbottes. Ils sont sympatiques les insulaires!

De tous les terrains de camping que j’ai vus jusqu’à maintenant, celui de l’Isle-aux-Grues est celui qui a le moins de règlements! Il n’y a personne quand on arrive, on prend le terrain qu’on veut : premier arrivé, premier à choisir; quelqu’un passe plus tard dans la soirée pour ramasser l’argent. Argent comptant seulement, il va sans dire…

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Notre site au camping qui est occupé à environ 25 %.

Notre Westfalia a l’air près du chemin sur la photo, mais c’est un chemin qui ne va nulle part, et juste un VTT est passé pendant qu’on était là… Il y a juste une bâtisse plus loin dans le chemin, et il se termine juste après. Fait cocasse, tous les chemins ou rues de l’île sont des culs-de-sac!

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Très beau coucher de soleil que Nadia a capturé du haut d’une tour près du camping.

Le matin suivant, on est allé porter le Westfalia dans la file sur le quai, pour être certains d’avoir une place sur le traversier pour le retour, et on s’est promené en vélo pour le reste de notre séjour sur l’île.

Après avoir fait le tour des sentiers de la Pointe-aux-Pins, on s’est rendu complètement à l’extrémité ouest de l’île pour pêcher un peu au fleuve.

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Une fois rendu au bout du sentier de la Pointe-aux-Pins, on a poursuivi sur les battures jusqu’au bout de l’Île.

Le fleuve était exceptionnellement calme et il n’y avait presque pas de vent. Ça a été une belle occasion pour se pratiquer à lancer la ligne avec les grosses pesées très loin.

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Sur les roches, complètement au bout ouest de l’Isle-aux-Grues.

C’était très agréable d’être là, même sans prise à combattre. L’environnement ressemble beaucoup à celui de l’Île-d’Orléans où je vais souvent pêcher. Par contre, il n’y a pas d’accès à de l’eau profonde directement de l’ile, et le quai ne se prête pas vraiment à la pêche. Ça doit être pour cette raison que presque tous les insulaires ont un bateau de pêche…

Un record de pêche

Aujourd’hui à Saint-François-de-l’Île-d’Orléans, j’ai capturé la plus grosse barbotte que j’ai vue de toute ma vie! C’était d’ailleurs le cas pour la majorité des pêcheurs présents sur le quai qui sont venus me féliciter et me confirmer que c’était un vrai monstre pour le secteur…

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Elle ressemble au père de Renatan.

Ma prise a d’ailleurs été homologuée par les autorités du quai de Saint-François (Capitaine O’Connor), comme la plus grosse barbotte de l’été avec une longueur estimée de 30 pouces.

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Mon ami, un jeune malcomode avec qui je pêche depuis maintenant trois ans.

Pour la remonter, un autre pêcheur est venu nous aider avec un filet semblable à celui du capitaine.

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Le genre de filet qui est pratique quand on pêche le gros poisson de fond sur un quai haut.

Le cercle du bas est un peu lourd pour que le filet cale. On le descend avec la corde jusqu’à ce que le grand cerceau soit juste sous la surface, et quelqu’un d’autre amène le poisson au dessus avec la canne. Peut-être qu’un jour on va s’en fabriquer un…

Un esturgeon remis à l’eau pour Donald

La marée était haute à 2 h et basse à 9 h 21 à Saint-François-de-l’Île-d’Orléans aujourd’hui; alors on avait convenu se rendre sur le quai le plus tôt possible, comme on dormait au camping à côté. On était (seuls) sur le quai vers 4 h 45…

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Belle matinée venteuse sur le quai.

Seulement quelques minutes après notre premier lancer, j’ai eu une très forte touche sur ma canne…

Quand on attrape un esturgeon, on le sait tout de suite. Ça ne tire pas du tout comme une barbotte, une perche ou un bar rayé (les autres poissons qu’on attrape dans ce secteur). Il donne un ou deux gros coups de tête au départ, puis se calme. Mais quand on essaie de le remonter près de la surface, il tire terriblement fort vers le fond. Même les petits de vingt à trente pouces réussissent à plier nos grosses cannes de dix pieds en deux.

Comme il était encore très tôt le matin (environ 5 h), on était toujours seuls sur le quai, alors on a dû user de débrouillardise pour le sortir de l’eau et le décrocher. Mon père a fait le tour du quai avec la canne en le tirant et il est venu me rejoindre sur les roches où j’attendais avec le filet de l’autre côté. Durée du combat : un gros 15 à 20 minutes.

Encore trop petit de un ou deux centimètres pour le garder, mais quand même une belle prise!

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Il lui manquait juste quelques centimètres pour qu’on puisse le garder.

J’ai aussi attrapé quelques barbottes et quelques perches durant l’avant-midi, puis nous sommes retournés en ville.

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C’est une petite barbotte, il y en a des beaucoup plus grosses dans le fleuve.
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Pas mal toutes les perches blanches qu’on attrape sont de cette grosseur.

P.S. Donald dans le titre c’est Donald Lachance, un ami de mon père qui fait la pêche commerciale de l’esturgeon dans le secteur. S’il le rattrape dans ses filets l’été prochain, il sera peut-être assez gros pour qu’il le garde…

Parc national du Bic et réserve faunique de Rimouski

J’étais déjà arrêté au poste d’accueil du parc national du Bic en revenant d’un tour de Gaspésie, mais je n’étais jamais entré dans le parc en soi. C’est un assez grand parc finalement, et c’est très agréable de le parcourir en vélo.

La première chose qu’on remarque en arrivant au site de camping du parc, c’est que les terrains sont grands et les voisins sont loin. Et ça, on aime bien…

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Grand terrain sans voisin proche…

Comme les adultes ne sont pas intéressés par les hot dogs, je m’arrange seul avec mon souper.

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J’adore cuisiner sur un feu en camping!

Ce qui est le plus intéressant pour moi au parc du Bic, c’est la proximité de l’eau. Le fleuve ressemble plutôt à la mer rendu ici, et j’ai passé le plus gros de mon temps dans le parc à contempler le large.

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Pas de phoque en vue…

Mon père a son vieil ami Malcom qui habite le village du Bic; on a profité de notre passage pour aller rendre visite à sa famille. Son fils Cormac m’a fait visiter les alentours et la ferme voisine. On a eu bien du plaisir à jouer avec son gros chien Kaboum et à faire de la musique dans la cave!

En quittant le parc national du Bic, on s’est rendu à la réserve faunique de Rimouski qui est quand même assez loin de Rimouski. On a parcouru 86 km de routes de terre pour se rendre à notre secteur de pêche. C’est là qu’on s’est rendu compte que le hayon du Westfalia n’était pas étanche, comme on a amassé un voyage de sable sur le coussin arrière pendant le trajet.

Les mouches de toutes sortes en moins, notre secteur de pêche était magnifique! Une petite rivière au fin fond du bois, avec une eau cristalline et juste un bon débit. On l’a suivie pendant quelques centaines de mètres, le temps de trouver une configuration qui nous paraissait propice à la pêche. À cet endroit, un petit ruisseau se jetait dans la rivière, et un arbre tombé dans l’eau offrait de l’ombre et une cachette aux poissons.

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L’endroit qu’on a choisi pour pêcher à la mouche.

On avait vu juste; dès qu’on a laissé dériver une mouche vers cet endroit, les petites truites se sont mises à mordre. On en a attrapé une bonne vingtaine durant le temps qu’on a passé là, mais on les a toutes remises à l’eau.

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Des petites truites très vigoureuses, toutes remises à l’eau.

Un souper compliqué…

La préparation du souper commence à 13 h 20 à Lac Beauport par la capture des protéines animales…

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Ce n’est pas un peu de neige qui va arrêter un vrai pêcheur!

Pour ceux qui ne le savent pas encore, la pisciculture de la Pourvoirie du Lac Beauport est ouverte toute l’année! Il y a seulement une courte période de l’année durant laquelle ce n’est pas possible de pêcher, soit à partir du moment ou les étangs gèlent, jusqu’à ce que la glace soit assez épaisse pour pouvoir marcher dessus sécuritairement pour y percer un trou et pêcher. Cette année ils prévoient que ça devrait être assez glacé vers le 17 décembre.

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La troisième prise qui se débat pour se décrocher de l’hameçon.
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Trois belles prises, mais encore entières…

Une fois nos trois grosses truites attrapées, on a eu une petite surprise… Comme des travaux étaient en cours dans la bâtisse où ils arrangent habituellement les poissons, il n’y avait pas d’eau courante et on est donc repartis avec nos poissons vivants.

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Une fois le ventre coupé avec les ciseaux et/ou un couteau, j’utilise une cuillère pour bien gratter et sortir les organes.

J’avais souvent regardé mon père et les employés de piscicultures le faire, mais je n’avais jamais essayé moi-même. Pour une première expérience, je m’en tire très bien! C’est pas toujours chic, il faut jouer du ciseau et du couteau avec vigueur, et ça fait du sang et des organes partout.

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La plus grosse des truites me donne un peu de fil à retordre…

Heureusement, Nadia n’était pas là pour voir la boucherie dans sa cuisine!

Le but d’aller se chercher des truites fraîches, c’était de refaire cette recette de croquettes qu’on avait bien aimée. Une fois deux de nos trois truites cuites au four et leur chair récupérée, on prépare et mesure les autres ingrédients et on met le tout dans un cul de poule (et je ris à chaque fois que l’on nomme ce récipient).

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Je pourrais faire la recette seul, mais j’accepte l’aide de mon père pour gagner un peu de temps…

J’en profite pour parfaire ma technique du hachoir avec un gros couteau de chef. Ça sent très bon l’aneth quand on la coupe!

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Plus rapide qu’un robot!
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Tous les ingrédients sont là, il reste à bien mélanger le tout.
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Une fois le mélange prêt pour façonner les croquettes.

La dernière opération est plutôt compliquée, et ça gomme les doigts. Il faut tremper les croquettes dans un mélange d’oeufs battus, les enfariner, les retremper dans les oeufs, les enrober de chapelure de pâte tempura, et finalement les faire frire dans un peu d’huile de canola.

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Une trempette dans les oeufs battus avant et après la farine.
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La dernière étape avant la friture c’est d’enduire les croquettes de tempura, et les doigts par le fait même…

Mais ça vaut la peine de prendre le temps de bien le faire, c’est ce qui fait le délicieux petit croquant autour des croquettes.

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Une des assiettes une fois terminée.

Une fois les assiettes montées, avec un rizotto au fromage et une tombée de bok choy pour accompagner. N’est-ce pas délicieux… à regarder?

Parc de la rivière Batiscan

Ça faisait longtemps qu’on se promettait d’inviter mon ami Renaud en camping en Westfalia avec nous, et on a finalement réussi à coordonner l’événement avec ses parents.

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Départ de Saint-Augustin, en route pour le Parc de la rivière Batiscan.

La destination choisie pour le weekend est la rivière Batiscan, endroit où on peut pêcher, comme Renaud est aussi un pêcheur.

Arrivés au camping du Parc de la rivière Batiscan, on choisit de tous descendre du Westfalia pour chercher notre site à pied, les terrains n’étant pas très bien identifiés… Nous avons finalement trouvé notre site, qui est immense, et nous nous installons.

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On vide le Westfalia et on installe l’équipement sur le terrain.

Voici le campeur qui a l’air petit au milieu du site…

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Notre emplacement une fois le Westfalia prêt pour la nuit.

À l’entrée du camping, il y a une affiche qui montre toutes les espèces de poissons qu’on peut s’attendre de trouver dans la rivière Batiscan. C’est plutôt prometteur… En après-midi, on suit la rivière pour se rendre en amont du barrage hydro-électrique, pour pêcher un peu. Il était peut-être un peu trop tard dans la journée, nous n’avons rien pris. On a donc décidé de se lever très tôt le lendemain, pour être sur le bord de la rivière à l’aube.

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Grand bassin dans la rivière Batiscan, juste en haut du barrage hydro-électrique.

En soirée, comme il y a apparence de pluie, on se fait un cinéma-campeur. Au programme : Chappie.

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Comme il pleut un peu, on a le droit au cinema-campeur. Chappie au programme…

Et en camping, ça prend du Jiffy-Pop… Même un peu brûlé, c’est bon quand même!

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Collation de fin de soirée au camping, du Jiffy Pop cuit sur le feu!

Au réveil, catastrophe! Une bête quelconque (moufette ou raton…) a complètement mangé nos 40 gros vers, avec un peu de styromousse en accompagnement. Le plat était dans notre panier de pêche, sous le campeur, mais visiblement pas assez bien protégé. Comme il n’y avait rien d’ouvert à cette heure, nous avons décidé de pêcher avec des appâts synthétiques.

On a eu quelques touches, mais rien pris comme la veille. C’était très venteux et froid, alors on est restés juste une heure.

On aurait bien aimé essayer la Via Ferrata du Parc de la rivière Batiscan, mais il faut réserver longtemps d’avance, et c’était complet pour la fin de semaine. Une prochaine fois…

Sur le chemin du retour, insatisfaits de notre weekend de pêche, on s’est arrêtés à Sainte-Anne-de-la-Pérade, pour tenter notre chance dans la rivière Sainte-Anne. Nous avons pêché environ une heure, sans plus de succès…

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Près d’un camping sur le bord de la rivière à Sainte-Anne-de-la-Pérade.

Île d’Orléans avec mon ami Édouard

C’était la première fois que mon ami Édouard faisait du camping en Westfalia, alors pendant les premiers kilomètres je lui ai expliqué où sont tous les trucs, comment ouvrir les compartiments et déplacer le mobilier, et comment monter dans notre lit une fois que le toit est levé.

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Quand on roule on est assis dans le salon-cuisine-chambre à l’arrière…

Après être allés réserver notre site (113) au camping à Saint-François, on est allés de l’autre côté de l’île à Sainte-Famille pêcher quelques truites pour le souper, à la ferme de Richard Boily.

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Le bassin de pêche n’est pas très grand, et il y a des gens partout autour.

Il faisait très chaud, et les truites n’avaient pas assez faim pour se laisser prendre par les vers ou les grains de maïs. Ce qui donnait les meilleurs résultats, c’était de faire sauter le bout de la ligne juste à la surface de l’eau pour imiter la moulée qui tombe en poignées… À ce moment, il y en a plusieurs qui venaient voir. On a triché un peu en laissant tomber des pincées de moulée autour de nos hameçons, et on a finalement réussi à en sortir quatre.

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On les voit qui s’approchent quand je fais sauter mon ver à la surface…

Pour la cuisson des truites, c’est raconté dans un autre article.

Après le dîner et un peu de baignade, on s’est rendus au quai pour pêcher. La pêche à l’esturgeon, Ce n’est pas une pêche très active. On lance la ligne très loin, on laisse descendre la pesée et les appâts au fond, on tend la ligne, et on attend…

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Sur le bout du quai de St-François, pêchant l’esturgeon.

Ça a peut-être mordu quelques fois, mais on n’a rien attrapé pendant nos deux heures de pêche.

La noirceur venue, on s’est transformés en artificiers! En surprise, mon père avait apporté un ensemble de feux. On est allés sur le bord du fleuve, loin du camping et où il n’y a pas de maison ou chalet, pour les installer et les lancer.

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Ce n’était plus vraiment une surprise, mais on était plutôt impressionnés de voir la boîte. Elle était scellée dans un sac noir, pour pouvoir circuler en douce sur le camping… 😉
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On creuse des trous dans la plage pour les enfouir partiellement. Sur chacun est écrit à quelle profondeur il doit être enfoui.
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Le seul qu’on ait réussi à capter correctement, des flammèches blanches au sol…

Dimanche avant-midi, on est retournés pêcher au quai, alors que la marée commençait juste à monter. Il y a avait beaucoup de courant dans le fleuve et pas beaucoup de pêcheurs. En fait deux, qui sont tour à tour partis dans les quinze minutes suivantes. Le dernier à partir, le vieux monsieur habillé en capitaine qui habite le chalet juste au coin du quai, nous a dit de lancer nos lignes où il était si on voulait attraper quelque chose, et c’est ce qu’on a fait.

Après environ une heure de pêche, j’ai senti un gros coup sur ma canne, et ensuite plus rien… J’ai alors entrepris de ramener mon fil pour vérifier si j’avais encore des appâts à mes hameçons. C’était tellement difficile que je croyais être pris au fond. Mon père est venu en renfort, et lui pensait qu’on ramenait une grosse branche d’arbre. Sauf qu’à un moment, on a réalisé que ma ligne se promenait lentement de gauche à droite et vice-versa. Il y avait clairement quelque chose de gros au bout de la ligne qui se promenait au fond de l’eau…

J’ai donc continué à difficilement ramener ma ligne, et soudain, on l’a vu apparaître à la surface, un magnifique esturgeon jaune!

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J’ai finalement été capable de ramener assez de fil pour qu’on voie l’esturgeon qu’il y a au bout.

Mais il fallait d’abord le sortir de l’eau pour le mesurer, et pas question de le faire avec la canne, trop lourd… Édouard a du retourner au terrain de camping chercher le filet qu’on avait laissé là, et ensuite mon père est descendu par une des échelles du quai pour aller le chercher à la surface de l’eau trois ou quatre mètres plus bas.

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On a dû descendre dans une échelle pour le chercher, comme il était beaucoup trop lourd pour le remonter avec ma canne.

Une fois dépris du filet on a réalisé qu’il lui manquait trois pouces pour pouvoir le conserver. Mais ça reste ma plus grosse prise à vie, toutes espèces confondues, et j’en suis très fier!

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Un des curieux avec nous quand on l’a remonté l’a mesuré et re-mesuré, pour s’assurer qu’on ne pouvait pas le garder.

Il y avait beaucoup de curieux impressionnés sur le quai, et on s’est fait prendre en photo par plein de gens qu’on ne connaît pas, comme des rockstars… 🙂

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Plein de gens sur le quai sont venus voir de plus près ce que j’avais attrapé.

Tadoussac en Westfalia

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J’ai manqué la croisière à l’aller! Je dormais paisiblement dans le Westfalia qu’on voit au fond…

Ça faisait longtemps que c’était planifié par Nadia, son amie Rachel et ses parents (Benoît et Francine), qu’on passe une fin de semaine à Tadoussac avec nos Westfalia respectifs.

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On a un terrain avec vue sur le fleuve. On voit aussi le Westfalia de Benoît en arrière.

Le Camping Tadoussac est en haut d’une falaise d’où on voit très bien le fleuve et la baie.

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La vue qu’on a de notre camping en haut de la falaise.
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L’équipage de notre Westfalia.

En fin de journée, lorsque le soleil se couche, les couleurs dans le fjord sont parfois assez impressionnantes…

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Assez impressionnant avec la brume.

Côté poisson, comme la plupart des rivières qui se jettent dans le fleuve dans cette section de la côte sont des rivières à saumon controlées, c’était plus simple d’aller pêcher au fleuve, à partir d’un quai. Celui de Tadoussac, dans la baie du même nom, est parfait pour ça, lorsqu’il n’y a pas trop de bateaux à quai. C’est ce qu’on a fait, mon père, Benoît et moi samedi matin.

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Il ne fait vraiment pas très beau à Tadoussac samedi matin, mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher de pêcher!

Ça m’a pris environ une heure pour capturer une grosse morue, assez grosse pour rendre les autres pêcheurs sur le quai jaloux… Et assez étrangement, en décrochant l’hameçon, on a remarqué qu’elle venait de manger un petit poisson qui ressemblait beaucoup à mon Gulp!®, j’avais donc choisi le bon appât!

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La morue que j’ai pêchée sur le quai de Tadoussac.
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C’est beaucoup plus compliqué à arranger qu’une truite.

Qui dit Tadoussac dit évidemment baleines. On s’est rendus à Grandes-Bergeronnes pour faire une excursion de deux heures en zodiac de douze passagers. Notre capitaine nous a confirmé en revenant au quai que nous avions été très chanceux, parce que à part des bélugas, nous avons vu tout ce qu’il y avait à voir dans le secteur (baleine à bosse, rorqual commun, grand rorqual, marsouins…). Mais trop de vent, d’eau et de risque pour des photos…


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J’ai même conduit un grand bout sur le chemin du retour!

Au retour, on a décidé d’étirer le voyage d’une nuitée, et on est arrêtés en chemin au camping Le Genévrier à Baie-Saint-Paul. Juste à côté du terrain. il y a La Laiterie Charlevoix et son économusée du fromage. Il y a même un sentier qui communique entre les deux par le bois, je suis donc allé faire un petit tour de tracteur.

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J’ai aussi conduit un vieux tracteur à l’économusée du fromage.
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Il fait froid à Baie-Saint-Paul, assez pour emprunter une tuque à Nadia pour dormir…

Lac Wapizagonke, Parc National de la Mauricie

Je revenais de Morin Heights avec ma mère et Steve, alors on a rejoint papa et Nadia à Sainte-Anne-de-la-Pérade sur le bord de la 40, pour que j’embarque avec eux jusqu’en haut de Shawinigan au Camping du Parc, à environ vingt minutes de route de l’entrée Saint-Mathieu du Parc National de la Mauricie.

On s’est choisi un beau terrain avec le tour boisé, mais surtout, parfaitement au niveau! Ce n’est pas la force de tous les terrains de camping…

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Notre terrain au Camping du Parc.
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Des tâches pour tout le monde en camping… Ici, j’aide pour la vaisselle du souper.

En arrivant dans le stationnement de l’accueil du parc le lendemain matin, on a appris que le Lac Wapizagonke venait d’être fermé pour la pêche pour le reste de l’été… 🙁 Pour la plupart des autres lacs, il faut avoir son canot monté sur un véhicule pour s’y rendre, et ensuite faire un peu de portage. Nous on était dépendants du canot loué sur le bord du Wapizagonke, sans pouvoir le transporter en véhicule… Mais on s’est fait dire par Michel, ex-biologiste en chef de Parcs Canada pour le parc, maintenant pêcheur, qu’on pouvait se rendre au lac Avalon par un sentier de portage qu’on serait probablement capable de faire, et qu’en fait c’était pas mal notre seule possibilité de pêcher…

Pour pouvoir pêcher dans un des lacs du Parc de la Mauricie, il faut d’abord gagner au tirage au sort le matin, et ensuite choisir dans quel lac on veut pêcher en fonction du nombre de places restantes par lac. On s’est donc présentés pour le tirage à sept heures. Mon numéro est sorti en deuxième, et on a choisi deux des trois places disponibles du lac Avalon. On s’est loué un canot léger (on voit presque à travers, peu rassurant…), et on a traversé deux des quatre bassins du Wapizagonke pour se rendre jusqu’à l’entrée du portage pour le lac Avalon…

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Dans notre canot léger, dans le petit passage entre les deuxième et troisième bassins du majestueux Wapizagonke.
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On était les premiers dans le lac, qui était plutôt calme… À l’entrée du bassin numéro trois.

Entre le troisième et le quatrième bassin, il faut passer par un long ruisseau dans lequel il n’y a pas toujours assez d’eau. On a donc dû débarquer et tirer le canot à pied sur quelques mètres. En se faisant, on a croisé des canards pas du tout sympathiques, dont un qui m’a attaqué en essayant de me pincer une cheville avec son bec. J’en ai même vu un autre attraper et manger une grenouille vivante d’une bouchée!

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Canard peu sympathique.

Nous n’avons pas vu la pancarte de l’entrée du portage pour le lac Avalon avant d’atteindre le bout du quatrième bassin. C’est seulement au retour que nous l’avons remarquée… La vue du début du sentier de portage nous a un peu refroidis. Ça commençait par une montée plutôt abrupte qui nous a découragés. Avec notre équipement de pêche et le canot, on aurait dû faire deux voyages pour se rendre au lac, et deux autres pour revenir du lac, sur 1,2 km…

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On voit ce qu’on a parcouru en canot, et où se trouve le Lac Avalon par rapport au Lac Wapizagonke.

Donc ça s’est résumé à quatre heures de canot, sans pêche, mais on a eu bien du plaisir quand même…

En fin de journée, à notre camping sur la pointe de l’Île Melville dans la rivière Saint-Maurice en plein coeur de Shawinigan, j’ai eu un prix de consolation avec un achigan à petite bouche très combatif…

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Un bel achigan à petite bouche, capturé dans la Rivière Saint-Maurice à Shawinigan.

La rivière est quand même assez large, très profonde par endroits, et on n’était pas très loin du fleuve, donc je ne savais pas trop quel genre de poisson je pouvais capturer là.

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On occupait un des derniers terrains du bout de la presqu’île, et j’ai attrapé mon achigan où pointe la flèche.

Pêche dans le Vieux-Port de Québec

Pour ma dernière journée d’école, je me suis gâté avant d’y aller avec une séance de pêche dans le Vieux-Port (juste derrière le Louis Jolliet), où on voit souvent les même habitués pêcher l’esturgeon. Mais ce matin, on s’est levés avant eux, et on est les seuls pêcheurs sur le quai.

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C’est plutôt touristique comme endroit pour pêcher…

On a d’ailleurs imité de notre mieux le bas de ligne de l’un d’eux…

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Je me construis un engin de pêche avec de la broche d’inox et quelques billes de couleur.

J’ai eu le temps de remonter deux poissons pendant les trente minutes qu’on a passé là. Le premier, on pense que c’est un baret, si on se fie à notre guide d’identification. Sinon on ignore ce que c’est, et c’est la première fois qu’on voit cette espèce. Désolé, on n’a pas pensé faire une photo avant de le remettre à l’eau.

Pour le deuxième il n’y avait aucun doute possible : une grosse barbotte brune! Ça tire quand même pas mal, et cherche à retourner au fond, alors j’ai eu de la difficulté à la sortir de l’eau et j’ai dû demander de l’aide.

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Ce n’est pas une espèce très noble comme trophée de pêcheur, mais quand même amusante à voir.

C’était ma première expérience au lancer lourd. C’est difficile, mais on peut lancer la ligne très loin, et la possibilité de capturer de plus gros poisson me plaît bien…

Matinée de pêche au pied des Chutes Montmorency, et découverte intriguante…

Nous étions les premiers dans le bassin vers 6 h 45, et deux autres pêcheurs sont arrivés après nous. C’était de très belles conditions métérologiques, mais nous n’avons rien pris. Les deux autres non plus, mais l’un d’eux nous a dit avoir vu 2-3 gros saumons lui passer sous le nez, ce qui est courant à cette période de l’année dans le bassin. Une prochaine fois…

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Quand même beaucoup de courant au pied des chutes…

Sur le chemin du retour, on pensait arrêter dans le port et lancer quelques lignes près du Louis-Jolliet. Il y avait déjà un type d’installé, et en voyant l’équipement lourd dont il était muni (une canne de 11′ avec un énorme moulinet à lancer lourd), nous nous sommes ravisés. Ce qui mord dans le fleuve ces temps-ci, c’est l’esturgeon, mais la saison ne commence que le 15 juin, et un esturgeon, ça casserait nos cannes…

Une fois retourné au lac, j’ai enfourché mon vélo pour me rendre au Camping Juneau. Et je pensais bien que le poisson c’était terminé pour la journée… Mais alors que je roulais sur la 20e Avenue, un fort clapotis venant du fossé a attiré mon attention. J’ai pris le temps de stationner mon vélo et suis descendu près du petit ruisseau qui coule au fond.

C’est un ruisseau qui part probablement des champs près de l’autoroute, passe dans un conduit sous le chemin du lac, et continue jusqu’au lac en longeant le terrain de camping.  Il y a au plus creux environ 5 cm d’eau, et c’est très rocailleux. J’ai lancé quelques pierres dans l’espoir de susciter le mouvement de «la chose» qui venait de produire le bruit dans l’eau. Et c’est là que je l’ai aperçu : un gros poisson, sur les roches dans le milieux du ruisseau, mais encore vivant!

Visiblement ni une perchaude ni un crapet soleil, les deux espèces qu’on voit dans le lac, j’ai cru un instant que c’était une truite après avoir perçu un reflet orangé sur le côté. Je suis vite remonté sur mon vélo pour retourner à la maison chercher filet, chaudière et adulte. La suite en vidéo.

Aussi on est allé ramer un peu dans le lac, et j’ai pris une petite perchaude, alors que je ne m’occupais même pas de ma ligne… 🙂

Première sortie de pêche en 2015

(Si on ne compte pas toute la pêche blanche faite depuis janvier…)

Début de saison…
Par crainte de se retrouver après 1 h de route devant une rivière avec un niveau encore trop haut ou un trop fort débit, et des débris dérivants, nous avons décidé d’aller pêcher tout près : dans le Fleuve St-Laurent, vis-à-vis du Parc Nautique de Cap Rouge.

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Pêche dans le fleuve à marée basse.

Comme la marée était à son plus bas, nous avons pu avancer de pratiquement 1 km vers le fleuve à partir des quais. Sur la photo ci-haut, on est à peu près vis-à-vis du marqueur dans le fleuve sur la carte, soit à mi-chemin entre le bord du fleuve à marée haute et le milieu du chenal de navigation…

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Nous sommes à l’endroit du marqueur gris sur la carte.

Nous n’avons rien pris, mais se retrouver les pieds dans l’eau au vent du large avec les odeurs marines, c’est toujours plaisant! En plus ça m’a permis de me familiariser avec les marées et le phénomène impressionant du mascaret qu’on a pu très clairement observer, avant de vite remonter sur la terre ferme…

Mon vivier à lombrics

Mise en contexte et raison d’être du projet
On passe une bonne dizaine de boîtes de vers par été, de 15 ou de 25, la plupart du temps des moyens, parfois des gros. Souvent on veut partir très tôt le matin, alors qu’il n’y a rien d’ouvert encore pour aller en acheter. Aussi, un de nos fournisseurs préférés vient de fermer ses portes (Sonic Hamel/Jean-Gauvin).

L’idée est donc d’avoir toujours des vers vivants à portée de main. D’où l’idée du vivier pour créer pour nos vers un habitat le plus proche possible de leur environnement naturel, dans le sol pour conserver une température constante.

Excavation
Premièrement on trouve un endroit accessible et pas trop exposé au soleil, et on creuse un trou de sorte que notre bac dépasse le niveau du sol d’une dizaine de centimètres.

excavation_bac
On creuse un trou de la grandeur du bac, et environ 10 centimètres moins profond que la hauteur du bac.

Préparation du bac
Pour permettre l’évacuation d’un éventuel surplus d’eau, je perce le fond du bac dans ses parties les plus basses.

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Perçage du fond du bac avec une très petite mèche.

La mèche doit être assez petite pour que les vers ne puissent pas se sauver par les trous…

Préparation du couvercle
On veut que les vers aient de l’air, mais on ne veut pas que le vivier se remplisse d’eau et qu’ils se noient lorsqu’il pleut, d’où notre concept de couvercle double.

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Notre couvercle à 2 étages.

Le premier couvercle est percé avec la même petite mêche, un peu partout au centre, ce qui va permettre l’aération.

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Perçage du premier couvercle pour l’aération.

Pour espacer les 2 couvercles, on a utilisé ce qu’on avait sous la main, c’est-à-dire des bouts de 2″x3″ d’épinette, mais il serait mieux d’utiliser du bois traité ou encore du cèdre ou du teck pour éviter la pourriture.

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Le premier couvercle est percé et des morceaux de bois sont fixés pour espacer le deuxième couvercle.

Et on fixe le deuxième couvercle qui lui empêche l’eau de pluie d’entrer. On a au moins utilisé des vis qui ne rouilleront pas. Galvanisées, enduites de céramique, ou en inox si vous avez du budget…

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Vis galvanisées pour éviter la rouille.


Préparation du substrat

Les vers vont vivre dans un mélange de papier journal et de terreau. Le papier journal ne doit pas contenir d’encre de couleur. Juste du noir et idéalement le moins possible… On le passe à la déchiqueteuse pour en faire des petits morceaux.

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Déchiquettage du papier journal.
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Le papier journal une fois déchiquetté.
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Le terreau qu’on va utiliser.
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Le terreau et le papier journal une fois mélangé.


La nourriture
Nous allons nourrir nos lombrics avec de la poussière de bois. Mon grand-père tourne le bois (latournerie.ca), et nous garde des copeaux d’érable pour fumer notre poisson. Le plus petit bran de scie se retrouvant au fond des sacs conviendra.

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Poussière de bois comme nourriture pour les vers.


Livraison prévue Mai 2015
Seul entrepreneur à livrer un condo à temps dans la région de Québec, les lombrics sont prêts à déménager environ 1 h 30 m après le début du projet!

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Les premiers habitants du vivier, une boîte de 25 moyens des Apâts du Nord, achetés chez Canadian Tire.

Le vivier une fois complété.

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Le vivier une fois en place.

Et une fois l’aménagement paysagé complété; seulement quelques plantes (qui vont grossir) pour faire un peu d’ombre pour le soleil direct du matin.

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Le vivier une fois quelques plantes ajoutées.

Pêche blanche à Lac-Beauport

On ne savait pas qu’il y avait une pisciculture ouverte l’hiver dans la région de Québec. Celles que nous fréquentons habituellement l’été (la Pisciculture Bernières sur la Rive-Sud, la Pisciculture Noël à Valcartier, et la Ferme Piscicole Richard Boily à Sainte-Famille) ferment toutes à l’automne. C’est par hasard que nous avons découvert que la Pourvoirie du Lac-Beauport est ouverte pour la pêche blanche. Et quelques jours plus tard, on y était, évidemment.

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Pas mon outil de pêche préféré la brimbale…

On a choisi une des journées les plus froides de l’hiver pour y aller (-26° C). Mais comme leur étang de pêche est entouré de connifères et à l’abri du vent, et qu’il n’y avait aucun nuage dans le ciel, c’était quand même confortable en bougeant un peu pour se réchauffer.

Les truites étaient assez affamées pour se laisser tenter par des grains de maïs. C’était la première fois que je pêchais avec autre chose que des vers ou des mouches comme appât. Ça m’a pris une vingtaine de minutes pour en sortir quatre de l’étang.

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Une des 4 truites pêchées.

Il y en a une que j’ai échapée, mais Mario notre guide n’a pas hésité une seconde à se plonger la main dans l’eau glaciale pour la récupérer avant qu’elle ne retourne sous la glace! Moi je l’aurais laissé partir…

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4 belles prises…

Avec deux de nos prises, on a essayé cette recette de bouchées tempura fondantes à la truite et au fromage. Délicieuses les bouchées, on va certainement les refaire!