Ça faisait longtemps que Nadia voulait aller à l’Isle-aux-Grues, qu’elle connaissait à cause de la fromagerie du même nom. Comme l’horaire du traversier était propice pour aller y passer une soirée de weekend, on s’est dirigé vers le quai de Montmagny.

Malheureusement, pour le départ qu’on voulait prendre, le bateau était déjà complet à notre arrivée, alors on a dû attendre le voyage suivant. Pendant le temps d’attente, je suis allé chercher mes grands-parents Couillard qui habitent tout près du quai. Comme ils ne savaient pas qu’on allait à l’île, ils ont été plutôt surpris de me voir arriver à Montmagny seul et en vélo!

On l’ignorait en embarquant sur le bateau, mais c’était le jour d’un concours de pêche à l’île! Malheureusement on allait arriver à quai trop tard pour participer, mais juste à temps pour se rendre à l’Auberge des Dunes et voir les prises gagnantes.

En arrivant à l’île on s’est rendu à L’Auberge des Dunes où mon père a retrouvé son ami Florian Lebel, avec qui il a longtemps travaillé sur une autre île du même archipel. Il nous a montré un gros esturgeon (d’environ 4 pieds) pêché par son frère, de même que quelques grosses barbottes. Ils sont sympatiques les insulaires!
De tous les terrains de camping que j’ai vus jusqu’à maintenant, celui de l’Isle-aux-Grues est celui qui a le moins de règlements! Il n’y a personne quand on arrive, on prend le terrain qu’on veut : premier arrivé, premier à choisir; quelqu’un passe plus tard dans la soirée pour ramasser l’argent. Argent comptant seulement, il va sans dire…

Notre Westfalia a l’air près du chemin sur la photo, mais c’est un chemin qui ne va nulle part, et juste un VTT est passé pendant qu’on était là… Il y a juste une bâtisse plus loin dans le chemin, et il se termine juste après. Fait cocasse, tous les chemins ou rues de l’île sont des culs-de-sac!

Le matin suivant, on est allé porter le Westfalia dans la file sur le quai, pour être certains d’avoir une place sur le traversier pour le retour, et on s’est promené en vélo pour le reste de notre séjour sur l’île.
Après avoir fait le tour des sentiers de la Pointe-aux-Pins, on s’est rendu complètement à l’extrémité ouest de l’île pour pêcher un peu au fleuve.

Le fleuve était exceptionnellement calme et il n’y avait presque pas de vent. Ça a été une belle occasion pour se pratiquer à lancer la ligne avec les grosses pesées très loin.

C’était très agréable d’être là, même sans prise à combattre. L’environnement ressemble beaucoup à celui de l’Île-d’Orléans où je vais souvent pêcher. Par contre, il n’y a pas d’accès à de l’eau profonde directement de l’ile, et le quai ne se prête pas vraiment à la pêche. Ça doit être pour cette raison que presque tous les insulaires ont un bateau de pêche…