Nous étions les premiers dans le bassin vers 6 h 45, et deux autres pêcheurs sont arrivés après nous. C’était de très belles conditions métérologiques, mais nous n’avons rien pris. Les deux autres non plus, mais l’un d’eux nous a dit avoir vu 2-3 gros saumons lui passer sous le nez, ce qui est courant à cette période de l’année dans le bassin. Une prochaine fois…
Sur le chemin du retour, on pensait arrêter dans le port et lancer quelques lignes près du Louis-Jolliet. Il y avait déjà un type d’installé, et en voyant l’équipement lourd dont il était muni (une canne de 11′ avec un énorme moulinet à lancer lourd), nous nous sommes ravisés. Ce qui mord dans le fleuve ces temps-ci, c’est l’esturgeon, mais la saison ne commence que le 15 juin, et un esturgeon, ça casserait nos cannes…
Une fois retourné au lac, j’ai enfourché mon vélo pour me rendre au Camping Juneau. Et je pensais bien que le poisson c’était terminé pour la journée… Mais alors que je roulais sur la 20e Avenue, un fort clapotis venant du fossé a attiré mon attention. J’ai pris le temps de stationner mon vélo et suis descendu près du petit ruisseau qui coule au fond.
C’est un ruisseau qui part probablement des champs près de l’autoroute, passe dans un conduit sous le chemin du lac, et continue jusqu’au lac en longeant le terrain de camping. Il y a au plus creux environ 5 cm d’eau, et c’est très rocailleux. J’ai lancé quelques pierres dans l’espoir de susciter le mouvement de «la chose» qui venait de produire le bruit dans l’eau. Et c’est là que je l’ai aperçu : un gros poisson, sur les roches dans le milieux du ruisseau, mais encore vivant!
Visiblement ni une perchaude ni un crapet soleil, les deux espèces qu’on voit dans le lac, j’ai cru un instant que c’était une truite après avoir perçu un reflet orangé sur le côté. Je suis vite remonté sur mon vélo pour retourner à la maison chercher filet, chaudière et adulte. La suite en vidéo.
Aussi on est allé ramer un peu dans le lac, et j’ai pris une petite perchaude, alors que je ne m’occupais même pas de ma ligne… 🙂
La pêche au pied des chutes donne une image impressionnante. Instructive vidéo; on apprend toujours…
C’est vrai, Jean Couillard. Le plan est extrêmement bien fait. Dis à Thomas que c’est cool qu’il peche comme ces ancêtres!
Il avait découvert un poisson sur un rocher mais il était encore vivent il est aller chercher un seau cher lui puis il la ramasser. Je l’est trouver courageux.
Super moi je pêche des truite à Saint Siméon et sa à l’air vraiment cool de pêcher dans un lac comme ça.
J’ai beaucoup aimé lire ton aventure aux chutes Montmorency.
Je suis contente d’avoir appris que des saumons vivaient dans cette rivière. Tu est debrouillard.
Salut Alexandra. Les saumons ne vivent pas vraiment dans cette rivière, mais certains tente de la remonter pour frayer au début de l’été. Sauf que les Chutes Montmorency, c’est complètement infranchissable pour un saumon…. Si on est chanceux, on peut en attraper dans le bassin en bas.
Thomas, j’ai trouvé que le paysage des chutes Montmorency était très impressionnant. Je ne savais pas que tu connaissais aussi bien les poissons. Moi aussi j’aime beaucoup la pêche. Bravo pour ton blog! Je crois que je vais lire tes chroniques plus souvent, sa m’intéresse beaucoup. w.k
Trop cool la pêche. Thomas tu as fait du bon travail.
C’est étonnant de trouver un poisson dans une fausse septique !! L’avez vous relâché? Et si oui où?
Salut Édouard. Rassures-toi, on ne l’a pas mangé. 🙂 Comme on habite sur le bord du Lac Saint-Augustin, on l’a relâché dedans…
Trop cool ton poisson!!!!!