Mise en contexte et raison d’être du projet
On passe une bonne dizaine de boîtes de vers par été, de 15 ou de 25, la plupart du temps des moyens, parfois des gros. Souvent on veut partir très tôt le matin, alors qu’il n’y a rien d’ouvert encore pour aller en acheter. Aussi, un de nos fournisseurs préférés vient de fermer ses portes (Sonic Hamel/Jean-Gauvin).
L’idée est donc d’avoir toujours des vers vivants à portée de main. D’où l’idée du vivier pour créer pour nos vers un habitat le plus proche possible de leur environnement naturel, dans le sol pour conserver une température constante.
Excavation
Premièrement on trouve un endroit accessible et pas trop exposé au soleil, et on creuse un trou de sorte que notre bac dépasse le niveau du sol d’une dizaine de centimètres.

Préparation du bac
Pour permettre l’évacuation d’un éventuel surplus d’eau, je perce le fond du bac dans ses parties les plus basses.

La mèche doit être assez petite pour que les vers ne puissent pas se sauver par les trous…
Préparation du couvercle
On veut que les vers aient de l’air, mais on ne veut pas que le vivier se remplisse d’eau et qu’ils se noient lorsqu’il pleut, d’où notre concept de couvercle double.

Le premier couvercle est percé avec la même petite mêche, un peu partout au centre, ce qui va permettre l’aération.

Pour espacer les 2 couvercles, on a utilisé ce qu’on avait sous la main, c’est-à-dire des bouts de 2″x3″ d’épinette, mais il serait mieux d’utiliser du bois traité ou encore du cèdre ou du teck pour éviter la pourriture.

Et on fixe le deuxième couvercle qui lui empêche l’eau de pluie d’entrer. On a au moins utilisé des vis qui ne rouilleront pas. Galvanisées, enduites de céramique, ou en inox si vous avez du budget…

Préparation du substrat
Les vers vont vivre dans un mélange de papier journal et de terreau. Le papier journal ne doit pas contenir d’encre de couleur. Juste du noir et idéalement le moins possible… On le passe à la déchiqueteuse pour en faire des petits morceaux.




La nourriture
Nous allons nourrir nos lombrics avec de la poussière de bois. Mon grand-père tourne le bois (latournerie.ca), et nous garde des copeaux d’érable pour fumer notre poisson. Le plus petit bran de scie se retrouvant au fond des sacs conviendra.

Livraison prévue Mai 2015
Seul entrepreneur à livrer un condo à temps dans la région de Québec, les lombrics sont prêts à déménager environ 1 h 30 m après le début du projet!

Le vivier une fois complété.

Et une fois l’aménagement paysagé complété; seulement quelques plantes (qui vont grossir) pour faire un peu d’ombre pour le soleil direct du matin.

Brillant concept et belle réalisation. Bravo.
Super beau projet! Travail minutieux et ingénieux : tout est bien pensé pour la survie des vers de terre. Ce sera sûrement un succès.
Bonne pêche!
Bravo Thomas ! Très beau projet ,bien expliqué avec de belles photographies.
Super concept Thomas! Les truites ne pourront résister à gros vers juteux!
Beau travail !!
On voit bien que la pêche représente de plus en plus une belle passion ! Bravo Thomas !!
C’est vrai!Je travaille avec lui.On est dans la meme classe.Et on se connait depuis la 1re année.C’est vrai,Thomas,le pêcheur?
Salut William. Tu répondais à un commentaire de ma mère, qui te connait très bien… 😉
Bravo !!! Très bien présenté et très bien expliqué . J’en fais profiter ma famille !!! Merci !!!